Ainsi vivaient les femmes au Moyen-Age

Contrairement aux idées largement répandues, la femme du Moyen Âge est beaucoup plus proche de nous et plus moderne qu’on ne le pense. En retraçant la vie de ces femmes de leur enfance à l’âge adulte, qu’elles vivent à la campagne ou à la ville, qu’elles soient veuves ou moniales, riches ou pauvres, Maëlle Thomas-Bourgneuf, conférencière, nous propose de découvrir, entre autres, leurs rôles économique et social, leur éducation, leurs vêtements et leurs canons de beauté.

La femme au Moyen Âge est beaucoup plus proche de nous et plus moderne qu’on ne le pense.

Au Moyen-Âge, la vie d’une femme se divise en trois périodes : l’enfance qui dure jusqu’à l’âge de 7 ans, la jeunesse jusqu’à 14 ans, et la vie de femme de 14 à 28 ans, âge au de-là duquel la femme entre dans la vieillesse, alors qu’un homme n’est considéré comme vieux qu’à 50 ans.

La majorité est fixée par la loi canonique à 12 ans pour les filles et 14 ans pour les garçons. Il faut passer de toute façon le péril de la petite enfance puisque un enfant sur deux n’atteint pas l’âge de 10 ans.

Quelle était alors la condition de la femme qui atteint l’âge adulte et plus si « Dieu lui prête vie » ? Celle-ci se déclinait suivant la diversité des âges et des conditions sociales, selon la place occupée dans la famille, au sein du couple, par rapport à la sexualité et au rôle primordial de la maternité, quand elles ne mouraient pas en couches évidemment.

Maëlle Thomas-Bourgneuf est diplômée de chinois, d’histoire de l’époque médiévale et de sociologie. Elle est convaincue que le savoir est surtout partage et réciprocité. C’est pourquoi elle anime de nombreuses conférences sur des sujets aussi variés que la spiritualité dans la peinture, la vie sociale et culturelle au Moyen Âge ou encore l’art et la philosophie dans la Chine ancienne.

Maëlle Thomas-Bourgneuf nous invite donc à découvrir d’abord la façon dont la femme est regardée : la vision qu’en ont les hommes et la vision qu’en a l’Église, l’image que nous en ont laissée les quelques femmes écrivaines de l’Epoque et le modèle courtois (s’il a vraiment existé). 
Qu’elle vive et travaille à la campagne comme Mathilde, ou en ville comme Dame Gerberte, qu’elle soit veuve comme Adèle ou moniale comme Flore, nous verrons ensuite pour chacune leurs rôles économique et social, leur éducation, leurs vêtements et leurs canons de beauté…

Mais on ne peut parler « des » femmes sans dire un mot des « marginales » :
- les prostituées, qui ont un rôle social important,
- les hérétiques et les sorcières, qui partagent le même funeste destin. .

La majorité étaient des paysannes menant une vie rude, modeste et à l’abri des regards, mais peut-être plus protégées et plus aimées qu’on ne l’a estimé, à cause des grandes aristocrates dont on connait la vie, mais qui n’étaient que de brillantes exceptions !

Les historiens d’aujourd’hui ont dépoussiéré l’image fausse que les historiens et romanciers du XIXème siècle nous ont laissée. La femme au Moyen Âge est beaucoup plus proche de nous et plus moderne qu’on ne le pense.

*******************

Informations pratiques

Conférence Jeudi 12 mars à 15h00 – Ainsi vivaient les femmes au Moyen Âge

Accueil café

Participation libre

Lieu : Prieuré du Mont-Saint-Michel – 2 rue du Prieuré, Ardevon 50170 Pontorson

Parking sur place